Au pied de l’arbre, suivre
Les chemins de ses branches
Et s’emmener au ciel
Embrasser son grand corps
Ligneux
L’oreille en écorce
Et devenir silence
Peindre en voyage
Intérieur
Le vent dans son feuillage
Jusqu’aux vertiges d’oiseaux
Prendre racine
Se coucher dans son lit
Aux draps de l’automne
Apprivoiser la nuit
Écouter ses parfums
De vert, de sève,
Et boire jusqu’à la lie
Correspondances VI - V. Gabralga
Texte en correspondance avec celui de Christian Laballery paru
dans son recueil de poèmes « Sous le miel des lampes » Éd. « Clarisse » –
4e trim. 2009 p. 12 (extrait)
http://www.editions-clarisse.net/
http://www.editions-clarisse.net/
La joie sourde
des arbres
la nécessité
du bonheur des pelouses
s’établissent lentement
en dehors
des regards.
C. Laballery
Crédit photo : https://urlz.fr/cLr1
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