Correspondance IV
Au premier étage
À l’angle de la rue
De ses mots mis à nu
En déshabillé d’impatience
Un premier naufrage
Au coin de l’avenue
Sur son dos dévêtu
Sont tatouées ses errances
Au premier visage
À l’aube de la fenêtre
De ses cernes mis à bleu
Elle s’est décidée à paraître
Au premier orage
Il faut le reconnaître
À la lanterne de ses yeux
Elle a aimé… peut-être
V. Gabralga
Texte en correspondance avec celui de Gérard Bayo « La langue des signes » Éd. « L’herbe qui tremble » – Mars 2013. « Signe des temps » p. 56 (extrait)
https://lherbequitremble.fr/
Ce n’est qu’au premier étage
à l’angle
du canal et dans son erreur qu’il a su
et à présent se tait.
G. Bayo
Crédit photo : https://urlz.fr/cIwV
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